Rambouillet

Ch’ti grincheux, notre seul représentant parmi 2323 coureurs termine en 1h49’ ce semi-marathon.

Petit résumé de la course.Le fléchage dans la périphérie de Rambouillet est bien organisé, on oriente le flux des véhicules sur un parking situé à environ un kilomètre de la ligne de départ (qui s’avérera également ligne d’arrivé à quelques mètres prês).Je trouve sans mal une place à deux pas de la salle. Je ne sais comment me vêtir et je prends en considération la météo qui annonçait pour ce jour le même temps qu’hier:nuit très froide et soleil rapidement dans la matinée .

Au fur et à mesure que les minutes s’égrainaient je m’effeuillais (me v’la poète). Nous sommes 2300 pèlerins environ à claquer des dents, certains gardent sur eux tout un tas de vêtements qui vont très vite les pénaliser et les envoyer droit dans le mûr. J’en ai vu un avec blouson muni de capuche, gants et sac à dos il ne lui manquait que les chiens de traineaux Je pense qu’une sensibilisation pour ceux qui participe pour la première fois à un semi marathon serait judicieuse en bien des points, en quelques secondes on pourrait leur éviter bien des désagréments et leur faire garder intacts leurs envies de courir.

Je fais la connaissance de kikoureurs Taz28 et Monstertruck ainsi que Al 27. Echanges très rapide de banalités ils sont pris par le temps juste de quoi retirer leurs dossards et ensuite retourner à leur voiture se changer à plus d’un kilomètre, sans mobylette (Marly-Gomont). Nous nous parquons tels des moutons dans nos « box « respectifs selon nos ambitions, je me mets sagement dans celui réservé à 1h50.

Ce qui est dommage c’est que nous sommes munis de puce électronique qu’un contrôle intermédiaire sera effectué mais qu’ils n’en fassent pas un pour le départ en sachant toutefois que le contrôle de la ligne d’arrivé sera fait une dizaine de mètres plus loin .Bref donc je franchis la ligne de départ 48 sec après le coup d’envoi. On gambade joyeusement dans le centre ville pavé ; je garde en mémoire les différents CR de cette course. Prudence, prudence y a pas le feu .Nous sortons doucement de la ville qui se réveille et nous prenons notre première piste cyclable qu’il nous a fallu partager hélas avec quelques vététistes pas toujours discret. J’avoue qu’une fois l’envie d’en propulser un dans le fossé histoire de voir si son vélo flottait m’a traversé l’esprit .Zen fifi zen, heureux les simples d’esprits. Je suis rappelé à l’ordre par mon asthme l’évaporation, le taux d’humidité ainsi que la chaleur dans la forêt deviennent très vite étouffants .Un petite dose de « pitch pitch » dans le filtre à air et cela deviens un peu plus gérable .Les ravitos sont très bien situés, bonne répartition et les bénévoles plus que sympa .Je transpire à grosses gouttes et nous ne sommes qu’à mi course je suis dans les temps que je m’étais fixé ,il ne faut pas rêver que je fasse un chrono ici après plus de deux heures de route dans le brouillard .Le tracé dans la forêt n’emprunte que des chemins bitumés, d’autres parallèles, plus accueillants sont désertés, c’est bien dommage. Il y à peu être une raison à cela ? Pas de difficultés majeurs sinon les conditions météorologiques très pesantes qui on assommées plus d’un coureur .Il y à eu une moisson d’abandon et de « jambes sciées » .

Au 17ème km je retrouve une jeunesse, un deuxième pucelage grâce à une très bonne hydratation .Note à moi-même « évites les oranges l’estomac vide « ta » l’impression d’ingurgité du « canard wc » Nous sommes quatre cinq depuis quelques minutes à se suivre d’un commun accord on se relance mutuellement selon nos dispositions et possibilités .Comme à mon accoutumé je regonfle le moral de deux femmes qui on fait un bon boulot mais qui commencent à avoir des baisses sérieuses de régime .Quelques phrases de mon cru personnel et les « vla « avec de nouvelles vapeurs, prêtent à croquer le bitumes à pleine dents, cela fais plaisir, chut je suis la car je l’ai voulu. Je termine comme je l’avais estimé en 1h49’39’’à la 1341 places sur 2323 engagés.

Pour en savoir plus : Le site de la course
Article rédigé par : - le 14 mars 2007 - 625 visites